VOYAGER « ETHIQUE »
- Posted by Raphael Pares
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Au cours de l’une de nos « Papotes » (chaque mercredi à 17h sur Zoom), nous avons eu la chance de discuter en anglais avec différents participants autour d’un sujet qui nous concerne tous : les voyages éthiques. Mais alors qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que ça désigne ? Et bien, en partageant avec nous différentes expériences et anecdotes basées sur leur vécu en tant que voyageurs-baroudeurs, nos participants nous ont aidés à y voir plus clair et à mieux saisir cette notion assez complexe. Ils nous ont présenté ce que cela signifiait, pour eux, être un « voyageur éthique ».
Pour certains, voyager éthique, c’est respecter l’environnement. C’est être conscient de l’impact que nos voyages peuvent avoir sur le monde, sur la biosphère locale et sur la population. C’est donc choisir certains types de transport plutôt que d’autres, privilégier les destinations proches et prendre conscience des merveilles de son pays natal, plutôt que de toujours chercher à voir l’autre bout du monde.
Pour d’autres, voyager éthique, c’est être en contact avec la communauté locale. C’est choisir de dormir en couchsurfing chez l’habitant, plutôt que de prendre une chambre d’hôtel quelque peu « isolée » de la réalité du pays. C’est faire du stop ou du covoiturage pour créer un contact et susciter de vrais échanges avec les gens, plutôt que de prendre sa voiture personnelle (ce qui rejoint l’aspect « écolo » !).
Pour d’autres encore, voyager éthique, c’est éviter certaines activités que l’on sait néfastes, et ce, pour différentes raisons (activités impliquant des animaux maltraités, activités polluantes, certains restaurants ou grandes marques à éviter, etc.). Nous avons par exemple beaucoup parlé de certaines entreprises de volontourisme qui surfent sur leur image d’« associations éthiques », voire même « humanitaires », mais qui, en réalité, s’intéressent surtout à l’argent des volontaires qui voyagent avec elles et qui n’ont pas réellement l’occasion d’apporter quoi que ce soit de bénéfique aux populations locales.
En résumé, cette table de conversation nous a permis à tous d’en apprendre énormément grâce aux expériences de chacun. Et le mieux dans tout ça : c’est que nous avons tous progressé en anglais ! ?