Apprendre une langue autrement, en immersion
- Posted by Naomi Courtin
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LES PETITS MOUTONS…
Admettons, tu as 15 jours de vacances, un mois, voire toute une année à consacrer, pendant ou après tes études, à l’apprentissage d’une langue. D’abord, sache que c’est une chance d’avoir ce temps-là de disponible avant ses études supérieures ou au milieu d’un cursus. Mais après, ce qui compte… c’est aussi les sous. Et le sens que tu comptes donner à cet apprentissage.
Le réflexe, c’est souvent de se tourner vers des acteurs de mobilités internationales qui ont pignon sur rue, les très connus, ceux qui nous font croire, à grand coups de placardage d’affiches, de publicités et de flyers, qu’il n’y a qu’eux sur le marché et que la seule façon d’avoir des bons profs, d’être heureux, de bronzer et d’acquérir un bon niveau… c’est de partir avec eux.
Tout cela conduit à de l’entre-soi, à des étudiants tous nantis, sponsorisés par un milieu social favorable, mais aussi (et c’est sans doute le plus interpellant) à des bourses des pouvoirs publics. Cela donne une belle colonie de petits moutons, allant sagement en cours le matin et à la plage l’après-midi 😉 et qui échangent, bien sûr, dans leur langue maternelle commune…
Mais ces entreprises ne sont pas la seule option pour apprendre une langue.
UNE CARICATURE, MAIS PAS TANT QUE ÇA !
Même s’il est clair que ces acteurs ont une vraie légitimité dans l’apprentissage des langues, le risque est de se retrouver entre personnes de même nationalité parlant entre elles dans leur langue maternelle… ou simplement d’être confiné dans du paradisiaque sans sens, sans valeurs, sans engagement.
C’EST LÀ QUE NOUS SURGISSONS !
Pratiquer qu’ils disaient ! Eh oui, l’apprentissage d’une langue, ça se fait sur le terrain ! Car sur le terrain, en immersion, on apprend vite ! Cela te force à faire le grand saut, à prendre confiance en toi et à rencontrer d’autres volontaires solidaires. Participer à un projet de volontariat, à un voyage ethnolinguistique, ou à un séjour langue-volontariat, c’est aller pratiquer une langue, celle du pays d’accueil, celle que tu partageras avec les autres volontaires, dans le cadre d’un projet qui a DU SENS. Car, avant cet objectif linguistique, il y a une dimension d’engagement, de solidarité et de rencontres multi- et interculturelles. Et le plus important, c’est l’ACCESSIBILITÉ pour tous. On vous le raconte plus en détail ici.